L’ortie

Botaniquement l’ortie appartient à la classe des Magnoliopsida, l’ordre des Urticales et la famille des Urticaceae. Selon certaines classifications, la famille des Urticaceae se rattache parfois à l’ordre des Rosales.

De par le monde, la famille des Urticaceae compte 54 genres et environ 820 espèces. Elles vivent sensiblement dans toutes les contrées de la planète, mais elles sont surtout abondantes dans les régions tropicales à extension vers les régions tempérées chaudes. Cette famille regroupe des plantes monoïques1 ou dioïques2, généralement herbacées. Les feuilles sont alternes3 ou opposées, simples, avec ou sans stipules4. Ce qui caractérise cette famille est la présence de fleurs dépourvues de corolle. Les inflorescences sont des cymes5 groupées en glomérules, en épis ou en panicules, rarement des fleurs solitaires. Le fruit est un akène6. Il existe également une reproduction végétative (c’est-à-dire asexuée). L’autre critère est la présence de poils urticants (poils à pointe rigide, renfermant un liquide brûlant) ou non urticants (protecteurs).

En France, cette famille est peu représentée puisqu’elle ne concerne que quatre genres et dix espèces. Le genre Urtica (nom latin de l’Ortie) regroupe à lui seul la moitié des espèces, effectif faible au vu du nombre d’espèces recensées dans le monde, environ 80. D’une manière générale, les critères distinctifs de ces quatre genres sont, entre autres, la position (alternes, opposées) et la forme (entières ou dentées) des feuilles, la présence ou absence de poils urticants, le diamètre de la tige, le caractère ascendant ou rampant de la plante.

Le genre Urtica se différencie des trois autres par la présence de feuilles opposées et dentées, d’un vert terne ou foncé. Les inflorescences axillaires (fleurs en grappes) sont plus ou moins allongées et pendantes. Il s’agit normalement d’une plante dressée, densément hérissée de poils urticants raides qui provoquent des sensations de brûlure au touché (Urtica provient de urere qui en latin signifie brûler).

L’ortie est un bon représentant de cette famille puisqu’elle en possède les principales caractéristiques. La spécificité majeure des orties, qui nous les fait distinguer entre toutes les plantes et qui nous les fait redouter, est la présence, sur la tige et les feuilles, d’organes particuliers désignés sous le nom de poils urticants.

Ces poils sont des émergences pilifères, issues d’une cellule épidermique unique. Elles sont formées par une protubérance des cellules sous-jacentes, recouvertes de cellules superficielles. Ces émergences forment une sorte de coupe, de laquelle émerge le développement d’une cellule superficielle formant un poil. Ce poil est unicellulaire, simple, longuement conique, surmonté d’un petit sommet incliné, renflé en boule. Le tout est creux et rempli d’un liquide irritant sécrété par la base du poil.

La présence d’acide silique dans la paroi, la rend très fragile et cassante. La pointe du poil se brise ainsi facilement par simple contact, au niveau du point de rupture. Le poil pénètre alors aisément dans la peau comme l’aiguille d’une seringue et libère son contenu dans l’hypoderme. L’urtication est due à la composition de ce liquide qui comprend entre autre de l’acétylcholine (1 %), de l’histamine (1 pour 500) et du formiate de sodium qui agit sur les muscles lisses. La sensation ressentie est plus ou moins douloureuse, suivant les espèces d’Urtica. Elle ne varie pas avec la quantité de liquide déversé mais avec son activité. Chez l’Ortie dioïque (Urtica dioica), l’irritation peut durer une heure ou deux au maximum. Elle est beaucoup plus puissante chez l’Ortie brûlante (Urtica urens) et elle est portée à son maximum chez les espèces tropicales (deux ou trois jours). Ce mécanisme permet d’éloigner tout animal susceptible de couper, manger ou piétiner la plante. Pour supprimer la douleur, il suffit de frotter sur la piqûre des feuilles de plantain ou de rumex (jus d’oseille). Une fois séchée ou cuite, l’ortie n’est plus urticante.

Les poils morts (vides) sont remplis d’air et sont blancs car ils réfléchissent totalement la lumière. Ils forment à la surface des feuilles un duvet épais. On suppose que ce duvet protège les feuilles des plus fortes radiations, notamment celles de courtes longueurs d’ondes.

À l’état sauvage, il existe onze espèces d’ortie en Europe, dont cinq en France. Ces cinq espèces se distinguent par le caractère unisexué ou bisexué de la plante, par la présence de rejets stériles ou non, par la forme de l’inflorescence (glomérules subsphériques, grappes simples ou ramifiées), de la stipule (entière ou bifide) et de la feuille (limbe arrondi ou cordé à la base).

En Île-de-France, seules deux espèces peuvent être observées : Urtica dioica et Urtica urens.

L’Ortie dioïque ou Grande ortie (Urtica dioica) est sans doute l’espèce la plus connue et la plus commune. Elle est d’origine eurasienne, mais s’est répandue dans presque toutes les régions tempérées du monde (surtout en Europe du Nord). Elle est très commune en France.

Il s’agit d’une plante vivace d’un vert sombre, à tige carrée dressée simple qui porte des feuilles oblongues à ovales, à limbe nettement cordé à la base, dentées, opposées par deux, toujours plus longues que leur pétiole7. Toutes les parties aériennes sont garnies de poils urticants unicellulaires, provocant des brûlures plus ou moins prolongées.

L’ortie peut se multiplier de deux façons. Elle se développe et prolifère rapidement grâce à un rhizome8 bien développé qui permet une multiplication végétative efficace. D’un seul rhizome souterrain ramifié, de couleur jaune, peuvent s’élever un nombre considérable de tiges aériennes. Elle peut également produire des clones à partir de stolons (tiges rampantes formant des nœuds qui donnent naissances à de nouvelles plantes). Ce type de reproduction lui permet de former des colonies très denses de clones. On ne trouve donc jamais un pied isolé.

Cette plante peut aussi se multiplier de manière sexuée. Elle est normalement dioïque (fleurs mâles et femelles portées par des pieds différents). Il existe une sous-espèce monoïque mais non présente en France. Elle se caractérise par des fleurs unisexuées, vertes, en grappes au moins en partie ramifiées (cyme bipare, longueur des grappes mâles supérieure à 3 cm). L’inflorescence est plus longue que le pétiole de la feuille correspondante. Les fleurs femelles sont finalement penchées.

Ici, la formule florale est différente selon que l’on considère la fleur mâle ou la fleur femelle.

La formule florale de la fleur mâle est : F (A) = 4 S + 0 P + 4 E + 0 C. Elle est ainsi composée de quatre sépales et d’un nombre équivalent d’étamines. Il n’y a pas de pétales. Les filets des étamines sont courbes et se détendent pour projeter le pollen dans l’air. L’ortie est anémogame9 et anémochore10.

La formule florale de la fleur femelle est : F (A) = (4 S) + 0 P + 0 E + 1 C. Elle a également quatre sépales, mais ils sont soudés et forment un tube ventru. Il n’y a qu’un ovaire supère libre à un seul style. Il n’y a qu’une seule loge ovarienne avec un ovule droit. Les fleurs donnent après fécondation des fruits indéhiscents appelés akènes. Chaque akène ne comporte qu’une graine.

Cette plante se développe sur des sols bien pourvus en matières organiques en cours de décomposition, enrichis en azote et en phosphate par l’activité humaine, à proximité des zones habitées, aux abords des cultures, aux bords des eaux eutrophes, des chemins, des friches…

Cette espèce regroupe 2 sous-espèces :

– Urtica dioica subsp. dioica, 40 – 150 cm, à poils urticants nombreux sur les faces du limbe. Les premières inflorescences apparaissent dès le printemps et généralement avant le dixième nœud. Elle fleurit d’avril à octobre. Elle s’observe dans toute la France (02400 m). Ses milieux de prédilection (biotopes primaires11) sont les forêt alluviales et riveraines, les lisières et clairières forestières. Ses biotopes secondaires12 (ou de substitution) sont les environs des habitations et des villages, les bords des chemins et des routes, les prairies agricoles, les haies des bocages, les vignes et vergers.

– Urtica dioica subsp. galeopsifolia, 80 – 200 cm, à poils urticants manquants ou peu nombreux sur les faces du limbe. Les premières inflorescences n’apparaissent qu’en été et au-delà du douzième nœud. Elle fleurit de juillet à septembre. Elle s’observe de manière dispersée en France continentale (0-1500 m) au sein des ripisylves13, des biotopes forestiers humides non ou modérément nitratés.

L’Ortie dioïque abrite une grande diversité d’insectes. On peut y observer une chaîne alimentaire à deux maillons : les insectes phytophages14 qui consomment la plante, et les prédateurs et parasites de ces espèces. Elle se révèle être une plante hôte très appréciée par une faune entomologique variée. Cette faune renferme environ une centaine d’espèces (de différents ordres) qui y trouvent nourriture et abri. Une dizaine d’espèces sont strictement inféodées à l’ortie, qui est leur seule plante hôte. C’est le cas du puceron et du psylle de l’ortie, du paon de jour et du charançon de l’ortie. D’autres espèces, plus ou moins polyphages, se rencontrent fréquemment sur l’ortie comme diverses punaises, pucerons, cicadelles et des chenilles défoliatrices (notamment l’Écaille martre ou la Pyrale de l’ortie).

Les prédateurs que l’on observe habituellement se nourrissent de pucerons au moment de leur pullulation printanière. Les plus communs sont les coccinelles à sept points, larves ou adultes.

Si ces insectes sont aisément remarquables, en revanche les parasitoïdes15 ne sont pas faciles à observer. Leur présence sur la plante est fugitive, limitée au moment où les femelles viennent pondre sur ou dans le corps des chenilles ou des pucerons. Ces derniers sont souvent parasités par des hyménoptères16. Ils s’immobilisent alors, leur corps se gonfle et change de couleur. En plein été, l’observation des cicadelles permet de repérer les individus parasités par la présence d’un sac brunâtre sur l’abdomen correspondant à la larve d’un ectoparasitoïde.

L’ortie constitue donc un véritable écosystème à elle seule et joue un rôle essentiel dans l’équilibre naturel. Ainsi la disparition de certains papillons diurnes est due à la raréfaction des orties dans certaines zones, leurs chenilles se nourrissant exclusivement de leurs feuilles. Une autre fonction de l’ortie est de corriger les excès (organique et minéral) et d’aider au retour à l’équilibre rompu. Dans les sols où la concentration de matière organique et minérale est excessive, l’ortie s’implante rapidement où peu de plantes arrivent à survivre. Grâce à son système racinaire très développé et à sa forte capacité d’absorption, elle va nettoyer le sol et accélérer la formation de l’humus. Les éléments nutritifs absorbés seront ensuite restitués sous une forme assimilable pour les autres plantes lors de la décomposition de l’ortie. L’inconvénient majeur est que la plante devient vite envahissante. 

L’Ortie brûlante ou Petite ortie (Urtica urens), 10 – 70 cm, est une plante annuelle à racine pivotante, d’un vert clair. La tige dressée est souvent rameuse dès la base. Les tiges et les feuilles sont garnies de poils silicifiés secrétant un liquide irritant et brûlant. Les feuilles opposées, assez petites, ovales ou ovales-elliptiques, dentées, sont peu ou pas cordées à la base.

Elle est bisexuée (les fleurs mâles et les fleurs femelles sont mêlées). Les fleurs femelles dominent (périanthe à 4 divisions très inégales, les 2 extérieures petites ou nulles). Les fleurs mâles sont peu nombreuses et localisées vers la base (périanthe à 4-5 divisions et portent 4-5 étamines). Les grappes sont toutes inférieures à 2 cm de long, à axe subcylindrique.

Elle fleurit d’avril à octobre. Elle s’observe dans toute la France (01700 m). En forte régression, elle se maintient mieux dans l’Ouest, le Sud-Ouest, le Midi et la Corse. En Île-de-France, elle est fréquente dans l’agglomération parisienne (omniprésente dans Paris et la proche couronne), relativement dispersée ailleurs. Ses milieux de prédilection (biotopes primaires) sont les reposoirs à oiseaux aquatiques dans les vallées alluviales ou au bord des lacs et étangs. Ses biotopes secondaires (ou de substitution) sont les terrains vagues, les décombres près des habitations, les jardins, les cultures sarclées, les pieds de murs. Cette plante préfère des sols riches en nitrates.

L’Ortie à pilules (Urtica pilulifera), 20 – 100 cm, est une plante annuelle ou bisannuelle, dressée simple ou peu ramifiée, hispide17, très urticante, d’un vert sombre. Les feuilles sont grandes et ovales, arrondies ou tronquées en cœur à la base et profondément incisées-dentées.

Les fleurs sont monoïques. Les fleurs mâles sont réunies en grappes grêles, interrompues et rameuses (généralement peu ramifiées et peu fournies). Les fleurs femelles sont en glomérules subsphériques de 1 cm de diamètre.

Elle fleurit d’avril à juin voire jusqu’à octobre localement. D’affinité euryméditerranéenne18, elle s’observe dans le Midi et en Corse (0-600 m). Elle est rare dans l’Ouest et le Sud-Ouest et occasionnelle ailleurs. Ses milieux de prédilection (biotopes primaires) sont les pieds de falaises, les surplombs, les entrées de grotte, les corniches, les reposoirs à animaux. Ses biotopes secondaires (ou de substitution) sont les ruines, les vieux murs, les villages, les fossés, les bords de chemins et de routes, les décombres. 

L’Ortie à pilules (Urtica pilulifera) a autrefois été cultivée comme légume en Europe centrale. Elle était déjà employée pour soigner de multiples maux.

Ortie à membranes ou Ortie douteuse (Urtica membranacea), 10 – 80 cm, est une plante annuelle unisexuée, à grappes au moins en partie supérieure à 2 cm. Les inflorescences supérieures peuvent atteindre 10 cm, souvent courbées en crosses vers le bas, les mâles à axe largement ailé. Une paire de stipules entières à bifides sont présentes à chaque nœud.

Elle fleurit de mars à juin voire jusqu’à octobre localement. D’affinité méditerranéenne, elle s’observe sur le littoral provençal et en Corse (0-1400 m). Elle est occasionnelle ailleurs. Elle s’éloigne peu de la zone littorale sténoméditerranéenne19. Ses milieux de prédilection sont les friches ou les ourlets20 annuels thermophiles eutrophiles, les cultures, les décombres et groupements rudéraux.

Ortie vert noirâtre (Urtica atrovirens), 30 – 100 cm, est une plante normalement monoïque à grappes bisexuées. La longueur des grappes mâles est rarement supérieure à 3 cm. Les feuilles, à limbe nettement cordé à la base, sont majoritairement étroites.

Elle fleurit d’avril à octobre. D’affinité Ouest méditerranéenne, elle s’observe en Corse (0-1400 m). Ses milieux de prédilection sont les friches vivaces mésoxérophiles21 sub-méditerranéennes.

Même si les orties sont des plantes communes d’une apparente simplicité dans leur organisation, elles possèdent quelques particularités qui les rendent remarquables à plus d’un titre. Elles ont su se protéger de l’herbivorie et des cueillettes intempestives par des poils urticants très redoutés. Elles prolifèrent grâce à une multiplication végétative efficace et une adaptation à des sols inhospitaliers pour les autres plantes et elles ont, sur leur environnement, de nombreux effets bénéfiques. Par exemple, la présence de l’ortie stimule la croissance des végétaux voisins, augmente le rendement des arbres fruitiers lorsqu’elle pousse à leurs pieds, ou augmente considérablement la teneur en huile essentielle des plantes médicinales. 

L’ortie protège les solanacées (tomates, pommes de terre) des attaques du Mildiou si on ajoute quelques feuilles dans le trou au moment de la plantation. De même, incorporée au compost, elle active la transformation des déchets organiques en humus et améliore sa qualité. Ou bien encore, le purin d’ortie, fermentation et putréfaction prolongée de la plante dans l’eau, a une action très réputée pour tous les bons jardiniers. Utilisé correctement sur les cultures, il a pour effet de fertiliser le sol et d’augmenter le développement racinaire. Mais sa renommée principale provient de son efficacité dans le traitement préventif des maladies ou des parasites et de son action répulsive sur les insectes, acariens et limaces. Grâce à la racine d’ortie, qui contient une substance de la famille des phylolectines, le purin inhibe la croissance des champignons pathogènes. Enfin, il lutte contre les carences minérales du sol (richesse en azote et en fer). Utilisé pur, c’est un très bon désherbant.


Olivier Roger

  • 1 Monoïque : plante qui porte des fleurs mâles et des fleurs femelles séparées les unes des autres, mais sur un même pied.
  • 2 Dioïque : plante qui porte des fleurs mâles et des fleurs femelles sur des pieds différents.
  • 3 Alternes : les organes d’une plante sont dits alternes lorsqu’ils sont insérés isolément et à des niveaux différents sur une tige ou un rameau.
  • 4 Stipule : les stipules sont des pièces foliaires, au nombre de deux, en forme de feuilles réduites situées de part et d’autre du pétiole, à sa base, au point d’insertion sur la tige.
  • 5 Cyme : inflorescence dans laquelle tous les axes se terminent par une fleur.
  • 6 Akène : fruit sec ne s’ouvrant pas à maturité et ne contenant qu’une seule graine.
  • 7 Pétiole : partie rétrécie de certaines feuilles vers la tige.
  • 8 Rhizome : tige souterraine vivace, généralement à peu près horizontale, qui émet chaque année des racines et des tiges aériennes.
  • 9 Anémogame : qualifie un mode de reproduction des plantes dans lequel le pollen est essentiellement véhiculé par le vent.
  • 10 Anémochore : se dit des espèces végétales dont la diaspore (fruit ou graine) est dispersée par le vent.
  • 11 Biotope primaire : lieu où l’espèce pousse naturellement sans intervention humaine.
  • 12 Biotope secondaire : lieu cultivé ou modifié par les pratiques humaines.
  • 13 Ripisylves : végétation qui se développe sur les bords des cours d’eau ou des plans d’eau situés dans la zone frontière entre l’eau et la terre.
  • 14 Phytophage : qui se nourrit de matières végétales.
  • 15 Parasitoïde : organisme qui, pendant une partie seulement de son existence, vit exclusivement aux dépens d’un autre organisme, qu’il ne détruit généralement que lorsque son propre développement est terminé, mais qu’il rend parfois stérile.
  • 16 Hyménoptères : ordre d’insectes dont les représentants communs sont les abeilles, les guêpes, les fourmis et les frelons.
  • 17 Hispide : hérissé de poils rudes et épais.
  • 18 euryméditerranéen : qualifie une espèce dont la répartition est centrée sur le domaine méditerranéen mais qui en déborde largement.
  • 19 Sténoméditerranéen : qualifie une espèce dont la répartition est étroitement localisée autour du bassin méditerranéen.
  • 20 Ourlet : c’est le premier étage végétal d’une lisière ou d’une haie. Constitué de plantes herbacées, il assure la transition entre le milieu prairial ou les cultures et le milieu forestier. Étant l’étage le plus facile à dégrader, il est l’un des premiers signes de perte de qualité écologique d’une lisière ou d’une haie.
  • 21 Mésoxérophile : qualifie des plantes qui croissent dans des milieux secs, mais qui ne résistent toutefois pas aux sécheresses extrêmes.

Commentaires

  1. BollYogi says:

    Merci pour cet article, complet et fort instructif !!!

    1. philippe says:

      à bientôt au jardin école

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